Mettre un coup d’arrêt à cette spirale tragique !
Jeudi dernier, 15 septembre, une collègue des Services financiers de Paris a, tragiquement, mis fin à ses jours… sur son lieu de travail.
Les projecteurs des médias ne sont pas braqués sur La Poste – comme ce fut le cas, en son temps, pour France Télécom - mais ce nouveau suicide vient s’ajouter à une liste déjà longue,trop longue, de collègues qui en arrivent à cette extrémité – sans compter toutes celles et tous ceux dont la tentative a échoué.
Pourquoi en est-on là ?
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Interrogés, les patrons de La Poste, et pas des moindres, ne voient que des raisons personnelles au geste de nos défunts collègues.
Aveuglement, surdité qui les conduisent au déni total.
> Aveuglés qu’ils sont à force de ne regarder que deux chiffres :
- le niveau de gains de productivité – entendons combien d’emplois supprimés
- le niveau des bénéfices engrangés
> Surdité à toutes les alertes. Qu’elles viennent des organisations syndicales mais aussi du Syndicat des médecins professionnels de La Poste comme des cabinets d’audit.
Tous pointent la violence des réorganisations, des restructurations accompagnées de suppressions d’emplois par dizaines de milliers – plus de 11 600 en 2010 et, déjà plus de 6300 au premier semestre 2011.
Ces suppressions d’emplois n’ont aucun sens, si ce n’est de réduire la masse salariale et d’augmenter le bénéfice… à la plus grande satisfaction des deux actionnaires !
A peine le moment de la tragédie passée que les patrons de La Poste en reviennent à leurs impératifs.
La Banque Postale, la filiale de La Poste, a, par ses investissements hasardeux, fait chuter le bénéfice au premier semestre 2011 de 21%.
Les patrons se préparent à annoncer de nouvelles charrettes de suppressions d’emplois.
Encore plus de travail sur les épaules de ceux qui resteront. Des tâches de plus en plus difficiles à terminer dans les temps. Encore plus de stress et un accroissement de la souffrance au travail - avec ce qui vient de se passer aux Centres de Chèques de Paris, chacun comprend que le mot n’est pas trop fort !
FO Com le redit : Pour mettre un coup d’arrêt à cette spirale tragique, il faut :
>Stopper toutes les suppressions d’emplois
>Combler tous les emplois vacants
>Remplacer les départs
communiqué de FO Com Ile de France