La direction recule face à la détermination du personnel
Il y a 2 semaines, nous avions interrogé quelques collègues à la sortie d'une audience avec la direction suite à la réorganisation catastrophique d'octobre dernier. Ils nous avaient fait part de leur perplexité face aux "promesses" formulées à cette occasion. L'AG qui a suivi a confirmé l'extrême méfiance du personnel.
Celui-ci levait le préavis mais décidait de fixer au 23 janvier la limite pour vérifier la "bonne volonté" du directeur.
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Lundi 23, constatant l'absence d'avancées, les agents refusent de faire la sécabilité.
Autant la Poste ne s'était pas pressée pour tenir ses engagements, autant là, elle était capable d'une extrême célérité en… distribuant au retour de tournées des facteurs, une lettre les menaçant de sanctions disciplinaires s'ils continuaient à refuser la sécabilité !
Appréciant moyennement le procédé, les facteurs se réunissent en AG dés le lendemain (AG qui a duré 2 heures quand même) et impose à la direction locale et celle du groupement :
> Heures sup. payées dés maintenant,
> Le retour de (plusieurs !) INO afin d'accélérer les comptages, accompagnements et "moulinage" des chiffres,
> Embauche de CDD pour couvrir, en partie, les absences,
> Plus quelques mesures concernant les véhicules.
Et surtout, PAS de sécabilité jusqu'au 20 février, date prévue de fin des comptages et accompagnements !
La Poste croyait sûrement avoir "calmé le jeu" en début d'année. La combativité (malgré la fatigue) des agents a montré qu'il n'en était rien, leur détermination a obligé la direction à reculer.
Après les colis de Fontaine en toute fin d'année, La Côte St André montre que rien n'est joué ni perdu d'avance.
