On lâchera rien !
Lors de la dernière entrevue avec M. HERRMANN, il est apparu clairement que seul le rapport de force était en mesure de faire reculer la Direction. "Nous mobiliserons pour cette journée et vous verrez bien la colère des agents".
"Chiche" avait répondu M. HERRMANN.
Et bien le résultat est là.
Les débrayages ont été une réussite et les bureaux de Chavant, St Egrève, Echirolles et Eybens étaient largement en grève. A 9h 30, devant la DOTC, c'est près de 100 agents qui se sont regroupés. Des collègues de Varces, St Ismier, St Martin d'Hères, Fontaine,… étaient aussi présents.
Après un petit tour au guichet de l'Enseigne, nous nous sommes tous retrouvés au 4ème, siège de la DOTC. Nous voulions voir M. PATILLOT, le patron. On nous a proposé M. HERRMANN !
"Mais M. HERRMANN, on l'a déjà vu la semaine dernière, il a rien de neuf à nous dire, c'est M. PATILLOT que l'on veut voir !"
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Dialogue de sourds qui a duré jusqu'à 11h30 où, après une demande expresse de quitter les locaux, nous avons eu la surprise de voir M. HERRMANN, un huissier et… les 2 DE d'Echirolles et de Chavant passer d'un agent à un autre pour demander leur nom. Plus précisément, on a vu ces DE souffler à l'oreille de l'huissier le nom de chaque agent !!
Et attention, on n'a pas demandé leur nom aux responsables syndicaux départementaux ni aux militants locaux, hein !
Un huissier, pour constater quoi ?
Y'a-t-il eu entrave à la liberté de travail ? Séquestration de cadres ? Ou même entrave à la circulation dans la DOTC ? Y'a-t-il eu des menaces proférées ou quelque désordre que ce soit ?
Non, rien de tout ça !
Par contre, l'attitude de la DOTC est, elle, clairement provocatrice. Il n'y a aucune volonté de dialogue, que de l'intimidation. Intimidation en ciblant des agents non connu syndicalement, intimidation en racontant dans les coins que :"Oui, c'est grave, ça peut aller jusqu'au licenciement !" [sic]
Honte à ses responsables qui osent proférer de tels mensonges !
Honte à ses responsables qui ne connaissent en matière de dialogue que la langue de bois, l'intimidation et le mépris !
Pour eux le dialogue social (dont ils parlent tant) se limite à supprimer des emplois et à nous dire "c'est comme ça" !
Alors montrons leur que nous ne plierons pas l'échine, que nous résisterons par tous les moyens à notre disposition.
Refusons de voir notre métier, nos conditions de travail, notre vie sacrifiés sur leur autel de la productivité !
Les AG de personnel décideront, ce mardi 27, de la suite à donner à notre mouvement.